ÉLEVER LES BÂTIMENTS POUR PALLIER LA PÉNURIE
Le Parti Libéral-Radical (PLR) suggère d'autoriser, au niveau national, l'ajout d'un ou deux étages supplémentaires sur les bâtiments existants, une mesure déjà adoptée à Genève.
Comme expliqué dans un article du 20min paru le 9 avril 2024, de nombreux immeubles résidentiels et maisons individuelles sont construits actuellement, mais le PLR estime qu'ils pourraient être plus élevés. Ajouter un ou deux étages, là où c'est possible, pourrait contribuer à réduire la pénurie de logements. Le parti suggère d'augmenter de 3 mètres la hauteur maximale autorisée des bâtiments dans toutes les zones résidentielles, sans compromettre la qualité de vie ou dénaturer l'urbanisme existant.
La conseillère nationale Simone de Montmollin, soutient cette initiative, notant que Genève a déjà mis en œuvre une réglementation similaire en 2008. Elle souligne toutefois que cette approche ne convient pas partout : à Genève, par exemple, on ne peut pas ajouter un étage si cela bloque l'ensoleillement des appartements situés au rez-de-chaussée. En revanche, il est possible d'ajouter des étages dans d'autres endroits sans problème.
Le PLR insiste sur l'importance d'examiner systématiquement cette possibilité. «Il faut fortement encourager à exploiter ce potentiel», déclare Simone de Montmollin. La «Tribune de Genève» a récemment publié une évaluation de l'initiative genevoise, montrant que, bien qu'elle ait ajouté 1500 logements en 15 ans, cela représente seulement 3% à 5% des constructions annuelles, un chiffre modeste mais non négligeable. Cette mesure pourrait également s'appliquer aux nouvelles constructions.
Les règlements concernant la hauteur des bâtiments sont principalement définis au niveau communal ou cantonal, ce qui signifie que la décision ne sera pas prise au niveau fédéral. «Notre proposition est une invitation à entrer dans cette dynamique», explique Simone de Montmollin. À Zurich, une initiative similaire inspirée par le modèle genevois a déjà été lancée par le PLR.
